Il y a un an de ça (un an et demi peut être), je croise Nathalie Tacheau dans les allées du salon du dessin.
(penser à ne pas trop en rajouter dans le genre, on pourrait croire que Ceci est est devenu l'équivalent des rubriques people de Parie Match ou jour de France)
Je croise donc Nathalie, qui je vous le rassure ne sera jamais dans les potins de Jour de France (enfin... je ne pense pas, Nathalie si cette remarque t'a déplue sache que j'en suis désolé, fais comme si elle n'avait pas existé), et elle me dit :
- Tiens Alain, quelle surprise, viens donc voir mes dessins.
Là je reste pantois, je ne savais pas que Nathalie pratiquait le dessin, l'ayant toujours connue dans des projets plus pikachus.
Et puis là je me dis que c'est normal tout le monde évolue, mon voisin qui me vole encore aujourd'hui du produit vaisselle et autres (dernier forfait en date, mon pot de sel que j'ai dû manger mon potage avec du Kikoman), lui même je l'ai connu au départ dans les performances avec gogo danseuses et tête de veau, maintenant il est aussi principalement dans le dessin.
Moi même, à cause de madame Honorez je n'avais jamais envisagé de faire du dessin jusqu'à il y a peu de temps.
Ici il faut que je vous parle de madame Honorez...
Ma prof de dessin en 5ème.
Je m'en souviens encore.
C'était un matin.
- MONSIEUR KERSUAL JAMAIS VOUS NE SAUREZ DESSINER !
On reparlera un jour de madame Honorez, je n'en ai pas fini avec elle...
En attendant, samedi Nathalie Tacheau expose donc avec 3 autres dessinateurs.
Infos, images et textes ci dessous :
" 100" Nathalie Tacheau
(…) Je ne peux analyser dans le détail toutes ces œuvres, car elles diversifient presque à l'infini les attitudes, positionnements et échanges entre les êtres et les corps.
Mon cheminement se nourrit de cette complexité qui m'enrichit.
Ces dessins, constamment bras dessus-bras dessous, associent visages interrogatifs et corps partiellement vêtus qui peuvent à la fois, par la nudité du trait, être au dessous de tout, ou prendre le dessus, grâce à la densité habillée du crayon ou de l'encre.
M'importe alors de mettre la main dessus pour saisir la subtilité de ces dessins qui superposent par collage des images de corps dénudés à d'autres vêtus de traits parallèles ou croisés, en tissages figuratifs et somptueux.
Cul par dessus tête, ces corps culbutent en s'agressant, ou s'enlacent en se caressant. Majoritairement féminins, ces rencontres sexuelles atténuent une violence réelle, par évocation d'une évidente tendresse,
qui pourtant évite magnifiquement toute mièvrerie.
Une fois encore les dessous des rapports humains sont exprimés par la sensualité colorée des chairs, qui ne peuvent que partiellement atténuer la brutalité inquiète, par dessus bord des gestes érotiques .
Sur le mur où je reviens, Nathalie Tacheau me propose la solidité colorée d'une construction.
Cette densité, par dessus tout, va charger par l'écrasement du crayon feutre, le support papier marouflé sur toile, qui associe tout en déstabilisant cet ensemble de carrés assemblés.
Ces fonds de couleurs emprisonnent visages ou corps, déprimés par leur blancheur, mais les réchauffent par la densité et la violence colorée qui les porte. Mes questionnements par dessus la tête, sollicités par les yeux, les lèvres, ou les gestes, retrouvent une intériorité chaleureuse, grâce à la profondeur vibrante de ces fonds charnellement lumineux(…)
(penser à ne pas trop en rajouter dans le genre, on pourrait croire que Ceci est est devenu l'équivalent des rubriques people de Parie Match ou jour de France)
Je croise donc Nathalie, qui je vous le rassure ne sera jamais dans les potins de Jour de France (enfin... je ne pense pas, Nathalie si cette remarque t'a déplue sache que j'en suis désolé, fais comme si elle n'avait pas existé), et elle me dit :
- Tiens Alain, quelle surprise, viens donc voir mes dessins.
Là je reste pantois, je ne savais pas que Nathalie pratiquait le dessin, l'ayant toujours connue dans des projets plus pikachus.
Et puis là je me dis que c'est normal tout le monde évolue, mon voisin qui me vole encore aujourd'hui du produit vaisselle et autres (dernier forfait en date, mon pot de sel que j'ai dû manger mon potage avec du Kikoman), lui même je l'ai connu au départ dans les performances avec gogo danseuses et tête de veau, maintenant il est aussi principalement dans le dessin.
Moi même, à cause de madame Honorez je n'avais jamais envisagé de faire du dessin jusqu'à il y a peu de temps.
Ici il faut que je vous parle de madame Honorez...
Ma prof de dessin en 5ème.
Je m'en souviens encore.
C'était un matin.
- MONSIEUR KERSUAL JAMAIS VOUS NE SAUREZ DESSINER !
On reparlera un jour de madame Honorez, je n'en ai pas fini avec elle...
En attendant, samedi Nathalie Tacheau expose donc avec 3 autres dessinateurs.
Infos, images et textes ci dessous :
" 100" Nathalie Tacheau
Dessous-Dessus
Mon cheminement se nourrit de cette complexité qui m'enrichit.
Ces dessins, constamment bras dessus-bras dessous, associent visages interrogatifs et corps partiellement vêtus qui peuvent à la fois, par la nudité du trait, être au dessous de tout, ou prendre le dessus, grâce à la densité habillée du crayon ou de l'encre.
M'importe alors de mettre la main dessus pour saisir la subtilité de ces dessins qui superposent par collage des images de corps dénudés à d'autres vêtus de traits parallèles ou croisés, en tissages figuratifs et somptueux.
Cul par dessus tête, ces corps culbutent en s'agressant, ou s'enlacent en se caressant. Majoritairement féminins, ces rencontres sexuelles atténuent une violence réelle, par évocation d'une évidente tendresse,
qui pourtant évite magnifiquement toute mièvrerie.
Une fois encore les dessous des rapports humains sont exprimés par la sensualité colorée des chairs, qui ne peuvent que partiellement atténuer la brutalité inquiète, par dessus bord des gestes érotiques .
Sur le mur où je reviens, Nathalie Tacheau me propose la solidité colorée d'une construction.
Cette densité, par dessus tout, va charger par l'écrasement du crayon feutre, le support papier marouflé sur toile, qui associe tout en déstabilisant cet ensemble de carrés assemblés.
Ces fonds de couleurs emprisonnent visages ou corps, déprimés par leur blancheur, mais les réchauffent par la densité et la violence colorée qui les porte. Mes questionnements par dessus la tête, sollicités par les yeux, les lèvres, ou les gestes, retrouvent une intériorité chaleureuse, grâce à la profondeur vibrante de ces fonds charnellement lumineux(…)
Bernard Point
24 XI 2009
