Paperolles, un exposition chez
22,48m², avec
Caroline Delieutraz dedans, ça se vernit ce jeudi 24.
Si j'en crois le communiqué, Paperolles est donc un projet qui réunit 7 artistes autour d'un goût partagé pour une forme d'écriture dessinée (développée dans tous les médiums).
Alors il faut savoir que les artistes partageant un goût pour une forme d'écriture dessinée, on les trouve pas comme ça....
C'est un genre de société secrete...
Ils ont des signes de reconnaissance connus d'eux seuls, du genre se gratter l'arrière de l'oreille droite avec l'annulaire de la main gauche.
Ils se retrouvent d'habitude les nuits d'équinoxe sous un dolmen, ou dans un abri bus quand ya pas de dolmen sous la main.
C'est donc un événement exceptionnel qui se déroule ce jeudi chez 22,48m², la première réunion publique des artistes ayant un goût partagé pour une forme d'écriture dessinée.
Est-ce du au fait que 22,48m² est aussi la superficie exacte du dolmen de la Hutte à Ploërmel ?
(Dolmen en cours d'agrandissement, mais ça c'est un autre roman)
En tous cas, y devrait y avoir un coup à boire, mais pas de petits fours (on n'est pas à une preview ).
(Peut être un ou deux biscuits pour ceux qui se grattent l'arrière de l'oreille droite)
Allez, infos sur l'exposition :
Nicolas Aiello, Jean-Philippe Basello
Laurence Cathala, Caroline Delieutraz
Vincent Labaume, Jean-Christophe Norman
Estefanía Peñafiel Loaiza

PAPEROLLES
Commissariat de Camille Paulhan
PAPEROLLES réunit sept artistes autour d'un goût partagé pour une forme d'écriture dessinée, développée dans tous les médiums : dessin, bien entendu, mais aussi estampe, vidéo, photographie ou performance. Dans l'oeuvre de Marcel Proust, les paperolles sont de petits fragments de papier collés sur les feuillets du texte principal, en ajouts successifs, à la marge de la pensée première de l'auteur. Dans cette exposition, il est également question de ces marges, de l'écriture hors d'elle-même, de sa rondeur ou de sa nervosité, de son sens comme de son illisibilité.
Dès le tournant des années 1960, des artistes comme Mirtha Dermisache avec ses graphies indéchiffrables, Palanc et ses alphabets imaginaires Ouvertitude et Fermotitude, ou Simon Hantaï avec sa mystique Écriture rose, avaient ouvert un champ possible avec leurs transcriptions méticuleusement délinéées. Les « écrituristes » de cette exposition ne recherchent pas nécessairement à livrer une intimité par ce biais, mais plutôt un certain partage à partir d'expériences communes, des plus quotidiennes aux plus précieuses.
Du plus petit dénominateur commun, la signature, exploitée par Jean-Philippe Basello, à l'immensurable des cartes figurant des espaces imaginaires chez Vincent Labaume, tous se penchent sur des fonctionnalités polymorphes du mot, de la phrase ou simplement de l'écriture : c'est ainsi la correspondance épistolaire chez Laurence Cathala, la lecture et l'appropriation de textes littéraires chez Estefanía Peñafiel Loaiza ou Jean-Christophe Norman, le flux des injonctions publicitaires chez Nicolas Aiello et enfin l'ascii art dans l'œuvre de Caroline Delieutraz.
24/03/2016 - 28/05/2016
Vernissage jeudi 24/03/2016, 18h
INFOS :
http://www.2248m2.com/2015/08/38.html