Après coup j'ai reconstitué toute l'histoire, de son début jusqu'au dénouement...
Alors je croise Timothy Perkins au vernissage d'André Fortino à la FOG galerie.
Comme d'aucuns sont en train de brailler des chansons à boire, je saisis mal ce qu'il me dit.
Version non brouillée, telle que je l'aie reconstituée depuis :
Tiens Alain, je vais bientôt participer à une exposition intitulée A la limite, je t'en reparlerai c'est dans un moment.
Version telle que je l'ai comprise dans le brouhaha ambiant :
Tiens, Alain, Je vais bientôt participer à une exposition ça se passe à La limite, non, c'est pas tout près, c'est au Mans.
Rentré chez moi , je consigne, je planifie, je commence à extrapoler, lalala c'est cool, pour une fois je suis prévenu en avance, je vais avoir le temps de peaufiner, ploum ploum, trop facile.
Et d'aller retrouver les coordonnées de La limite au Mans :
- tiens c'est une boite de nuit, cool on va jouer sur le coté lieu insolite d'exposition
Et de laisser vagabonder mon imagination :
- Hi Hi Le Mans, on va causer rillettes, ça va plaire aux lecteurs...
Et le week-end dernier je reçoit l'info par mail, patatras, c'est pas du tout au Mans !
Tant pis pour les rillettes...
Et A la limite c'est pas le lieu, c'est
le titre. Le lieu c'est les Salaisons...
Les Salaisons à Romainville.
Et puis tiens, ya aussi Hideo Morie, une vieille connaissance de nos plus anciens lecteurs !
Bon, ben voilà quoi, je vous livre les infos brutes, de mon coté je ne pourrai venir, j'ai déjà réservé mon billet pour le Mans, j'lai eu pas cher sur achete-tes-billets-queuedalle-mais-tu-pourra-pas-te-faire-rembourser.com
(mais qu'est ce que je vais bien pouvoir foutre au Mans ?????)
Laissons la parole à Timothy :
Je serais ravi de vous r etrouver vendredi prochain, le 2 mars entre 18h et 21h, aux Salaisons pour le vernissage de l'exposition à la limite proposée par Laurent Quénéhen à laquelle je participe ainsi que Cécilia Jauniau, Laetitia Laguzet, Hideo Morie, Jérôme Rappanello et Ilona Tikvicki.
à la limite
exposition du 3 au 25 mars 2012
vernissage le 2 mars à partir de 18h00
LES SALAISONS
25, avenue du Président Wilson
93230 Romainville
TIMOTHY PERKINS documente la personne, sa présence sur la toile, sur le papier ou dans la photographie. Enregistrant une atmosphère, une lumière, une mémoire, un
moment, il questionne la présence, le temps, le silence. Sur la toile, il transcrit le maximum d'informations, tout en les maintenant à la limite de leur lisibilité.
moment, il questionne la présence, le temps, le silence. Sur la toile, il transcrit le maximum d'informations, tout en les maintenant à la limite de leur lisibilité.
De 2010 à 2012, il réalise une nouvelle série de gouaches et d'huiles sur toile à partir des photographies utilisées auparavant dans sa série sans titre (Claire), 2004-2008. Dans ce travail récent Perkins change légèrement sa tonalité de gris; les gouaches sont plus claires, les toiles plus intenses, plus profondes. Le niveau réduit de contraste modifie le fond et la présence de la silhouette sur ce fond. Son gris, un mélange de bleu céruleum de cobalt, tête morte claire, ocre clair naturel et blanc d'argent, varie radicalement selon la lumière et trouble la lecture de 'espace. Chaque présentation de son œuvre offre une lecture différente de l'image.
Ce travail, soutenu par une Aide individuelle aux projets personnels du Département de l'Art d ans la Ville de la Mairie de Paris, est exposé pour la première fois dans à la limite aux Salaisons.
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