Et si nous jouions à écrire une aventure de Nestor Burma ?
Non pas un épisode de la série télé avec Guy Marchand bande de béotiens,
je parle des nouveaux mystères de Paris, des romans écrits par Léo Malet,
qui à chaque épisode mettait en scène un quartier de Paris.
Rappelons que nous ne sommes pas si éloignés que ça du champs artistique, Léo Malet fut en effet surréaliste, avant d'être viré par Breton pour avoir écrit des romans.
On le sait depuis longtemps, les bretons sont des cons.
Après cet intermède un poil plus sérieux que d'habitude (pour me faire
pardonner la pantalonnade concernant le groupe de rock Pink Floyd de la
dernière fournée), passons aux chose sérieuses.
Pour ceux qui n'ont pas été au vernissage de l'exposition chez Charlotte
de Norberg annoncée lundi et ayant eu lieu mardi (à ce propos je m'excuse
auprès de Bianca, Erick et les autres, j'ai pas pu y aller j'avais sport
!), je propose une séance de rattrapage samedi, en faisant un tir groupé.
En effet, samedi Pauline Thomas, dont je n'avais pas annoncé le début de
l'expo (n"étant pas au courant) fait un finissage samedi après midi... et c'est rue Charlot... comme Charlotte De Norberg !
Alors on y va :
Bascule rue Charlot
(c'est le titre, dans les nouveaux mystères de paris il y a toujours un
titre avec un jeu de mot suranné, ici on fait subtilement allusion à la
bascule à charlot, petit nom de la guillotine dans l'argot parisien)
En sortant du métro Temple je décidai de traverser le square aussi nommé
du temple afin de déboucher dans la rue de Bretagne.
Après m'être enfilé un calva sur le zinc dans le marché des enfants rouges
(c'est juste pour faire Burma, ne croyez pas tout ce que je dis, je ne
bois jamais de Calva), je m'arrêtai à l'angle de la rue de Bretagne et
de la rue Charlot pour entrer chez Images et portraits afin d'y contempler
mon cou.
Je le trouvai sans peine en me fiant à la boucle d'oreille que je porte du coté droit
- le coté droit, c'est les pédés ou les drogués ?
- le droit c'est les pédés et le gauche c'est les drogués !
- T'es pédé ?
- nan mais c'est juste pour faire chier.

Après avoir salué la môme Pauline qui avait commis ces portraits, je m'enfonçai plus avant dans la rue Charlot.
Je ne m'attardai pas au One Way, club privé s'il en est, malgré la position latérale de ma boucle d'oreille.
J'allai directement chez Charlotte de Norberg y voir d'autres artistes et par là même me cultiver l'esprit.
En sortant je me recueillai devant l'hôtel Brossier où en 2008 se déroula un fameux radio crochet intitulé Star académie, et par là même me décultivais l'esprit.
Le passage de Retz proposant une exposition rétrospective sur le design rural dans les Ardennes, je passai mon chemin.
La galerie Chantal Crousel étant en accrochage je ne m'y incrustai pas, et enfilai directement la rue de la perle pour finir au musée de la serrure.
A ce moment là je pris un coup de matraque sur la cafetière (un rituel chez Nestor Burma)
Je décidai d'arrêter là.
j'arrête donc et vous file les infos :
Cette série de 116 photographies a été réalisée en deux ans par Pauline Thomas, une jeune Française de 28 ans travaillant entre Paris et Londres.
Pour Pauline, même sans visages, ces photographies de cous sont des portraits. En faisant poser ces personnes la tête tirée en arrière, la photographe fait apparaître une partie intime sous tension, et ainsi fait naître une nouvelle identité, tiraillée entre les genres homme/femme, et mutant vers une humanité transgenre, organique et sensible.
L'exposition Gorgeous 2010 Rue Charlot est conçue comme une prière, un appel à l'effort à repenser notre identité, par-delà les apparences.
Gorgeous 2010 rue Charlot du 01/01/2010 au 31/01/2010.
Plus d'infos :
images & portraits, Fabien Breuvart Photographie, 35-37 rue Charlot 75003 Paris
Finissage le samedi 30 dans l'après midi.