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Oui, je vous écris ici de prison, je suis en garde à vue.
La faute à qui ?
La faute à mon amie Michèle et à l'exposition Take me I'm your's, Tout doit disparaitre *.
(Le prénom a été changé pour préserver l'anonymat de mon amie, tu vois Pauline malgré la garde à vue je t'en veux pas...)
Alors Michèle me dit mardi soir que pour rentrer dans cette exposition gratos il suffisait d'y arriver au guichet avec un bout de l'affiche de l'expo arrachée (voir en fin de mail).
Je sais pas si ils sont au courant au guichet de l'expo, mais en tous cas la police dans le métro ne l'est pas.
Heureusement que j'ai pas pris un billet Thalys pour aller voir une expo de barbus en Belgique jeudi, sinon ma garde à vue passait à 96 heures !
Alors je vais sortir jeudi soir, mais je n'irai pas voir l'exposition de Tom de Pekin à LoA. Pas envie de replonger pour trouble à l'ordre moral.
Oui, et jeudi soir je n'irai pas non plus à l'exposition de Maxime Marion et Emilie Grout chez nos amis de 22m²48,
Avec leurs histoires de faux passeports, de bitcoin et de réseau Darknet, j'ai pas envie de devenir le Kim dotcom français !
Je reviendrais donc à la mondanité pour les événements de vendredi et samedi (mais ceci sera annoncé dans la salve 3 d'annonces de cette semaine de tous les dangers)
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 L'artiste qui secoue les préjugés du genre viendra exposer sa série d'affiches sérigraphiées intitulée « Le coloriage au secours de l'ordre moral, le sport ».
Plus qu'une exposition, Tom de Pékin propose une expérience.
Pendant toute la durée de l'installation, vous êtes invités à venir faire vivre l'œuvre en participant vous-même au coloriage de ces scénettes pleines d'humour, où les mots, le sport et les sexualités s'entremêlent.
Une exposition mobile et participative haute en couleur
Tom de Pékin vient titiller l'ordre morale par le biais du crayon de couleur : « le coloriage (est) la première notion d'ordre morale donnée aux enfants par la classification des choses et des humains par repères colorés ». De Grenoble à Barcelone en passant par Montréal et Bruxelles, aujourd'hui à Paris… les affiches circulent. De lieu en lieu, le public est invité à réactiver l'oeuvre et à se mélanger par le coloriage, accompagné du clip « Pine Pong » (co-réalisé avec The Brain/ Pascal Vivant). L'exposition joue avec les mots et les sexualités autour du sport. A travers l'image naïve, la volupté est suggestive et démonstrative. Elle devient l'outil d'un détournement des sens et vient secouer l'iconographie populaire. A propos de Tom de Pékin En tant que militant, artiste, graphiste et réalisateur, Tom de Pékin s'intéresse aux rapports texte-image, aux détournements graphiques. Il met en exergue l'assignation de genre, qui conditionne les différents aspects de la vie sociale, et en détourne les codes visuels. Ainsi, depuis 2000, à travers certains de ses films, ses illustrations et ses performances, il donne un tour à la fois sexuel et politique aux images sages de la culture populaire, qui viennent nourrir son entreprise de contre-propagande queer. Pour sa dernière exposition autour de la thématique Gender? People and Art Contribution, la galerie LO/A accueillera Tom de Pékin du 18 septembre au 31 octobre selon un commissariat de Yann Perol. Exposition d'affiches sérigraphiées à colorier + vidéo 18/09/15 > 31/10/15 Vernissage le 17 septembre de 18h à 21h30 http://tomdepekin.tumblr.com/
http://guiltybyassociation.fr/
+ d'infos sur http://libraryofarts.com/
#printisnotdead
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17/09/2015- 31/10/2015
vernissage 17/09/2015, 18 h
La galerie 22,48 m² a le plaisir de vous inviter à l'exposition personnelle d'Émilie Brout & Maxime Marion, Les Nouveaux chercheurs d'or. Les artistes y présenteront six nouvelles pièces inédites créées entre 2014 et 2015. Celles-ci abordent aussi bien la question de l'apparente pauvreté des images amateur qui inondent internet que les problématiques économiques et spéculatives du marché de l'art : la vidéo générative Regulus, constamment en évolution et qui n'est composée que d'images trouvées en ligne via un algorithme, est vendue à la coupe ; dans Ghosts of your Souvenir les photographies de tourisme anodines à première vue se révèlent être une collection d'autoportraits ; Untitled SAS, première œuvre à être enregistrée au Registre du Commerce n'est autre qu'une société dont les actions sont librement échangeables, influençant sa valeur globale ; le faux passeport de Nakamoto (The Proof) permet une incursion dans l'univers sulfureux des darknets et de la monnaie électronique Bitcoin ; Les Nouveaux chercheurs d'or, d'où est tiré le nom de l'exposition, présente une typologie d'échantillons dorés obtenus gratuitement sur internet, révélant les ramifications des circuits de production et de distribution ayant permis leur création ; enfin les écrans brisés de Return of the Broken Screens, réactivés par des vidéos personnalisées, posent la question de l'obsolescence. Entre les pièces se dessine également en filigrane une recherche sur la matérialité et la virtualité, les limites entre espaces physique et digital, où les matériaux présentés ne sont pas toujours ce qu'ils semblent être, où la valeur n'émerge pas nécessairement là où on l'attendait.
L'exposition est accompagnée d'un essai écrit par le critique d'art et curateur Domenico Quaranta,
Extrait ici
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* : Exposition Take me I'm your's, Tout doit disparaitre avec entre autres Angelika Markul (qui fut des clientes de Ceci est), le dossier de presse nous dit :
Les 16 et 17 septembre, dans le métro parisien, les voyageurs seront invités à emporter avec eux un morceau de l'affiche de l'exposition. Cette partie de l'affiche leur donnera droit à une entrée gratuite de l'exposition (couloirs des stations : Châtelet ; Opéra ; Saint Lazare ; Montparnasse ; Nation ; République ; Gare de l'Est ; Place d'Italie).
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