Bonjour à tous et bonne rentrée.
Avant de parler des expositions de la rentrée en particulier de Exil, vendredi 6 aux Salaisons, ou se commettront entre autres Yves Gobart, Sandrine Elberg et Ana Apostolska, parlons un peu de cet été où je suis sûr, je vous ai manqué.
Comme je suis peu parti, j'en ai profité pour investiguer dans différents domaines, dont le développement durable appliqué aux toilettes.
En effet, dans la banque où je travaille, ils ont décidé de mettre en palce des toilettes à l'empreinte carbone allégée.
Je passe sur le terrain glissant des urinoirs sans eau , qui sont en fait en panne une semaine sur deux, pour m'intéresser à la minuterie dans les toilettes individuelles.
Toilettes normales : au bout de 23 secondes sans bouger, la lumière s'éteint, et pour ne pas rester dans le noir il faut bouger le torse d'avant en arrière tel un moine tibétain ou encore agiter les bras comme un danseur de tecktonik (oui, je sais, vous aviez oublié la tecktonik).
Allons maintenant dans les toilettes pour handicapés. Le noir ne se fait qu'au bout de 48 secondes d'immobilité.
Je ne vais pas ici commencer à développer des angles de recherche qui m'amèneraient aussi sur un terrain glissant (pour cette rentrée je décide de passer en mode cascadeur du bon goût), je m'interroge juste sur la pertinence de ces durées, et surtout sur le mode de détermination.
Qui a décidé de ces délais, sur quels éléments se sont ils basés ?
(je dois avouer que je n'ai pas osé demander à mes collègues femmes de chronométrer le temps imparti dans leurs toilettes, n'ayant pas détecté de collègue avec l'esprit suffisamment scientifique pour lui demander de m'aider, et puis, en fait il faut bien avouer, on est pas vraiment là pour ça).
Et puis cet été je suis aussi allé au Palais de Tok yo, (où j'ai eu beau temps, merci), et là j'ai pu constater un DIP (Délai Imparti Pour) de 1 minute 32...
Résumons donc les résultats de cette mini étude :
Un banquier non handicapé est plus rapide (2,086 fois plus rapide exactement) qu'un banquier handicapé.
Un amateur d'art contemporain, qu'il soit handicapé ou non, est par contre 1,91 fois plus lent qu'un banquier handicapé.
Cela doit pouvoir se justifier, un amateur d'art est par nature plus contemplatif, j'imagine...
Si vous avez d'autres données pour améliorer mon étude, n'hésitez pas à me les communiquer.
Bon, allez, on lance l'annonce, et puis on passe à autre chose.
C'est donc vendredi soir aux Salaisons, je ne pourrai pour ma part pas y assister, ayant un repas le lendemain chez Jeannette ma chère maman (qui va bien et vous salue), je me dois donc de me coucher tôt.
Les infos :
Exil : exposition avec Chimène Denneulin, Sandrine Elberg, Yves Gobart, Stephen Gunning, David Schaffer, Gaëlle Villedary, Chéri Samba.
Et les rencontres internationales de l'art vidéo et du film court (films sélectionnés par les jeunes du lycée professionnel Liberté de Romainville) : Pierre-Yves Dalka , Damien Froidevaux, Jared Katsiane, Alice Planes, Hayoun Kwon, Ana Apostolska, Familles Covaci, Also sisters, Céline Trouillet.
Quitter sa patrie est un bouleversement. En Union soviétique, les émigrants n'avaient droit qu'à trois valises lorsqu'ils quittaient le pays. Trois valises dans lesquelles devaient tenir une vie entière. L'écrivain russe Sergueï Dovlatov proteste contre cette restriction dans son livre « La valise », mais découvre ensuite que tout ce qu'il a accumulé au cours de sa vie tient facilement dans une seule valise (qu'il n'ouvrira d'ailleurs jamais après son arrivée à New York).
Les artistes de cette exposition travaillent cette ironie du sort qui conduit à garder l'essentiel pour l'oublier.
Chimène Denneulin, photographe, évalue le rapport entre la puissance de l'individu et son espace de survie ; Sandrine Elberg réalise une boîte à énigmes, une pièce commémorative sur l'exil familial de ses ancêtres russes ashkénaze ; Yves Gobart élabore un pont pictural et symbolique entre l'exil rêvé et l'exil physique ; Stephen Gunning filme une danse kurde pour la Liberté place de la Nation ; Chéri Samba révèle les contrastes entre les immigrés et les autochtones ; David Schaffer retrace le parcours de trois
improbables exilés et Gaëlle Villedary élabore une carte du monde flottante où n'apparaissent que les mers et les océans.
improbables exilés et Gaëlle Villedary élabore une carte du monde flottante où n'apparaissent que les mers et les océans.
La sélection de films sur le thème de l'exil rejoint cette perte, ce départ inéluctable sans retour possible. La programmation a été réalisée tout au long de l'année 2013 par 150 jeunes du Lycée professionnel Liberté de Romainville. Ce lycée regroupe 46 nationalités, les élèves ne sont pas spécialisés dans l'art ou le cinéma, néanmoins ils ont vu plus de 70 films et ont choisi ce qui leur paraissait le plus sincère, le plus adéquat dans ce qu'ils connaissent de l'exil ou ont entendu de leurs parents ou leurs grands-parents.
Vernissage le 6 septembre à partir de 17h
Exposition du 7 septembre au 7 octobre 2013 - Ouvert les samedis et dimanches de 15h à 19h
25 avenue du Président Wilson 93230 Romainville
M° Mairie des Lilas - Infos http://www.salaisons.org -
Entrée Libre
Entrée Libre
Soirée de projection et de présentation de l'exposition EXIL le jeudi 12 septembre au Musée de l'histoire de l'immigration, Paris 12e
19 septembre : projection, Les Uns Chez les autres, Fédération nationale des associations solidaires d'action avec les Tsiganes et les Gens du voyage, Paris 19e
Vous recevez ce message en provenance de la liste de diffusion de Alain K gérée par alain K
Adresse e-mail inscrite: alain.kersual.ceciest@blogger.com pour vous désinscrire, cliquer ici
www.ultra-news.com /// outil de gestion et de création de newsletter en ligne.
Adresse e-mail inscrite: alain.kersual.ceciest@blogger.com pour vous désinscrire, cliquer ici
www.ultra-news.com /// outil de gestion et de création de newsletter en ligne.